Conseils pour parler de la mort avec les enfants et les adolescents Traduction tirĂ©e de…
DYS, hyperactif⊠: 10 conseils pour que mon enfant reste ZEN (et moi avec !) đ

Mon Enfant En A Ras-Le-Bol Des Bilans Et Des Suivis, Comment Lâaider ?
Câest une question qui revient souvent et que vous ĂȘtes trĂšs nombreux Ă vous poser ! Sachez que vous nâĂȘtes pas seuls !
Chaque enfant a des besoins spĂ©cifiques !! Et de ce fait, il est important de respecter son rythme (sans oublier le vĂŽtre !) đ
PsychomotricitĂ©, psychothĂ©rapie, musicothĂ©rapie, orthophonie, ergothĂ©rapie, rĂ©flexologie⊠Jâen passe⊠La liste de vos mercredi aprĂšs-midi, soirĂ©es, et parfois week-ends peut ĂȘtre bien longue⊠Vous mettez en place tout un DYS-POSITIF de prise en charge !!! Sachez aussi rester positifs !
Les thérapies et rééducations font du bien. Elles aident votre enfant à se structurer, à prendre confiance en lui, à palier des lacunes ⊠Mais malgré la bonne volonté de tout le monde, parfois il arrive que tout le monde se lasse !!
Du coup, plus rien nâavance et on rentre dans un cercle vicieux. Lâenfant ne veut plus y aller, le parent se dĂ©courage⊠PAS DE PANIQUE !!! Ca arrive !
Il ne faut pas hĂ©siter Ă en parler de maniĂšre transparente au thĂ©rapeute. Peut ĂȘtre quâune pause sâimpose ? Ou passer Ă une sĂ©ance sur 2 pour allĂ©ger un peu tout le monde ? Pour des suivis au long cours, il faut accepter dâĂȘtre flexible et crĂ©atif !
Un challenge de plus pour les parents, les enseignants et les thĂ©rapeutes ! Mais câest aussi la vie, TOUT SIMPLEMENT !
10 conseils pour rester ZEN !! (Ou au moins tenter de lâĂȘtre) en dehors des sĂ©ances et aider votre enfant Ă garder de lâĂ©nergie pour les bilans et les suivis !
1) Penser Ă soi
Câest le premier point, parce que câest presque le plus important !!!!
Il est difficile d’Ă©lever un enfant tout court ! Il est difficile aussi dâĂ©lever un enfant qui prĂ©sente des difficultĂ©s spĂ©cifiques : les parents ne doivent pas tout sacrifier et prendre le risque de se dĂ©stabiliser, ce qui se rĂ©percutera sur la qualitĂ© de leurs relations.
Faites-vous aider par dâautres parents, par des groupes de soutien et des associations, par du personnel Ă©ducatif spĂ©cialisĂ© et des psychologues.
Le couple doit se préserver des moments de retrouvailles.
Câest essentiel ! Sachez accepter lâaide !
2) Créer un cadre de vie calme
Naturellement enclin Ă se dĂ©concentrer, votre enfant a besoin d’un milieu de vie calme, cela lâapaisera (et vous aussi⊠ainsi que toute la famille)
Evitez donc â ou a minima limitez – les musiques bruyantes, les films ou jeux vidĂ©o trop agitĂ©s, ainsi bien sĂ»r que les disputes Ă domicile (surtout sâil sâagit de conflits Ă son sujet⊠pensez que votre enfant nâest pas responsable de ses difficultĂ©s).
3) Veiller Ă l’alimentation
L’enfant âdysâ ou hyperactif peut parfois se retrouver Ă manger n’importe comment (grignotage en pleine journĂ©e). Et les traitements mĂ©dicamenteux coupent souvent l’appĂ©tit le midi, moins le soir. Il faut ĂȘtre vigilant sur l’Ă©quilibre des prises alimentaires, pour ne pas favoriser d’autres troubles (surpoids, caries, indigestions, excitation due Ă lâoverdose de sucre, etc.).
4) Améliorer le sommeil
Une chambre calme, aĂ©rĂ©e, des horaires de coucher et de lever rĂ©guliers sont indispensables. Ceci est valable pour tous les enfants, dont lâorganisme et le cerveau sont en pleine construction !
5) Etre en contact frĂ©quemment avec lâenseignant et lâĂ©cole
Le risque est Ă©vident que l’enfant dĂ©croche en classe : outre l’aide d’Ă©ducateurs spĂ©cialisĂ©s, les parents doivent souvent aider leur enfant pour les apprentissages de base. Il faut procĂ©der Ă petites sĂ©ances rĂ©pĂ©tĂ©es, car l’enfant ne se concentre pas sur de longues pĂ©riodes.
Le rĂŽle des parents est souvent de devoir INFORMER les enseignants sur les difficultĂ©s de leur enfant⊠pour que lâenseignant ne soit pas tentĂ© de penser quâil sâagit de mauvaise volontĂ© ou de manque dâeffortsâŠ
Essayer de bien distinguer lâĂ©ducation (qui est le rĂŽle des parents) et lâinstruction (qui est le rĂŽle de lâĂ©cole). En travaillant en partenariat et en se concentrant chacun sur sa partie, cela aide ! MĂȘme si ce nâest pas toujours facile, agissez pour crĂ©er un climat de CONFIANCE mutuel.
6) Garantir la confiance en soi de lâenfant
Objet de rĂ©primandes (ou de moquerie des camarades) en raison de son comportement, l’enfant peut souffrir d’un terrible manque de confiance en lui. Il faut le motiver par des encouragements Ă chaque rĂ©ussite, ne pas mentionner uniquement ses erreurs et Ă©checs. Chaque fois que vous le pouvez, parlez de votre enfant sans parler de son trouble.
Ne valorisez pas uniquement les performances scolaires : votre enfant a certainement une palette dâautres talents et qualitĂ©s !
7) Rester patient
Le comportement de l’enfant est souvent « crispant », et certains parents perdent leur calme. Or, il importe par-dessus tout d’apporter un cadre de vie paisible Ă l’enfant. Si l’on sent monter la colĂšre, il faut rĂ©sister Ă tout prix. Câest plus facile Ă Ă©crire quâĂ faire, jâen suis bien consciente ! Travailler sur le lĂącher-prise⊠faire du sport⊠relativiser⊠échanger avec dâautres parents qui traversent la mĂȘme situation, tout cela peut vous aider.
8) Ăviter le rapport de force
Les cris, les punitions (et encore moins les coups) n’ont aucune utilitĂ© et vont mĂȘme enfermer l’enfant dans son trouble. Si l’enfant en a trop fait, prendre des mesures simples (comme lâinviter Ă prendre un moment de calme dans sa chambre), toujours les mĂȘmes.
Quand lâheure des devoirs arrive⊠évitez de trop jouer au professeur !
Vous ĂȘtes le parent⊠vous aidez comme vous pouvezâŠ
9) Simplifier au maximum
Le jeune hyperactif ou le jeune âdysâ a du mal Ă se concentrer. Pour les devoirs comme pour les jeux, on l’aidera donc grandement en procĂ©dant par Ă©tapes les plus simples possibles. Quitte Ă se rĂ©pĂ©ter. Reformuler les consignes est trĂšs important aussi pour sâassurer que lâenfant a bien compris avant de se lancer !
10) Prévenir les risques
Dans le cadre de lâhyperactivitĂ©, la dimension impulsive du trouble fait que l’enfant est peu conscient des dangers. Les parents doivent avoir une vigilance redoublĂ©e en ce domaine (jeux ou jouets dangereux, traversĂ©e des routes, substances toxiques, etc.). Choisir une personne expĂ©rimentĂ©e ou de confiance Ă qui on prend le temps dâexpliquer les difficultĂ©s quand on fait garder son enfant.
Ces 10 conseils sont valables pour TOUS LES PARENTS en fait⊠pas seulement pour ceux dont les enfants ont des besoins spécifiques !!
Bon courage !! Et souvenez-vous que la perfection dâexiste pas⊠Ca aide Ă relativiser !
Proverbes à méditer :
âPlus on essaye de rentrer dans le moule, plus on devient tarte !â (auteur anonyme)
âTu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques, j’apprends. » (Benjamin Franklin)
A vous de jouer !
Petites définitions rapides pour rappel :
Les troubles de lâapprentissage peuvent ĂȘtre multiples :
– La dyslexie : La dyslexie est une difficultĂ© d’apprentissage de la lecture. Ce trouble concerne entre 8 et 10 % des enfants et en grande majoritĂ© des garçons (trois fois plus que les filles). La dyslexie n’a pas d’origine psychiatrique et n’est pas causĂ©e par une dĂ©ficience intellectuelle.
– La dysphasie : une pathologie congĂ©nitale due Ă un dysfonctionnement neurologique, qui se traduit par un trouble de la parole et du langage.
– La dysorthographie : un trouble de lâapprentissage caractĂ©risĂ© par une grande difficultĂ© orthographique.
– La dyscalculie : un trouble de lâapprentissage qui se traduit par une mauvaise utilisation des nombres et par un dĂ©ficit du raisonnement logique.
– la dyspraxie : la dyspraxie est un trouble du mouvement qui entraĂźne une incapacitĂ© totale ou partielle Ă automatiser et planifier les gestes, et qui touche spĂ©cifiquement les enfants, sans pour autant qu’ils prĂ©sentent de troubles moteurs ou dĂ©ficit intellectuel.
– Le TDAH : trouble de dĂ©ficit de lâattention avec ou sans hyperactivitĂ© qui se manifeste par une impulsivitĂ© ainsi que des difficultĂ©s de concentration et de mĂ©morisation
– lâhyperactivitĂ© : Ătat d’activitĂ© constante et d’instabilitĂ© de comportement, s’accompagnant de difficultĂ©s d’attention, observĂ© notamment en cas d’anxiĂ©tĂ© ou chez l’enfant. Une des causes les plus connues dâhyperactivitĂ© est le TDAH, mais de multiples autres causes sont possibles (anxiĂ©tĂ©, ; difficultĂ©s Ă entrer dans le moule scolaire telles que prĂ©cocitĂ©, troubles DYS ; besoins physiologiques non couverts tels que manque de sommeil, manque dâexercice physiqueâŠ)
Article écrit à la demande de Parents du 21Ú siÚcle